[Scène II.3] La Salsa des Démons

Finalement après réflexion (et sagesse), Freya et Indiana décident de plutôt attendre le lever du jour pour agir, en espérant un changement chez les endormis. Effectivement, quand les premiers rayons du soleil frappent le Pic Bleu, les dormeurs s’éveillent, avec tous le sentiment d’avoir passé une horrible nuit.
Rapidement, les mages emmènent la pauvre victime dans le dispensaire de Torranen pour un examen approfondi. Blanche pratique un « murmure au seuil des ténèbres » et dans sa transe voit une scène plutôt étrange : L’homme, sort d’une cabane en pleine nuit et commence à se diriger vers le village, quand un être à deux visages apparaît fugacement, puis la victime se sent transportée à très grande vitesse à travers la forêt ; enfin, une horrible bête grande comme un Ours se précipite sur lui et l’éviscère rapidement…
Les magiciens décident de remonter la piste de ce qu’ils pensent être des démons, en allant inspecter les lieux ou l’homme a été tué. La piste est assez facile car la quantité de sang répandu est impressionnante, mais la scène du crime ne révèle pas grand-chose de plus. Pendant ce temps Blanche survole les environs de Bourdeaux pour tenter de retrouver la fameuse cabane des bois. Elle trouve un assez grand nombre de refuges qui semblent correspondre, elle rejoint donc le reste de la troupe qui se rend à Bourdeaux pour y retrouver la piste du vieux de l’auberge, et prévenir le village de la mort du pauvre bougre.


2- Une veuve éplorée, et une maîtresse sans travail

Au village, beaucoup de gens sont attroupés autour de la maison de feu Gérard, en effet, la mise à mort a été annoncée en lettres rouges sur la porte de sa maison. Sa femme est inconsolable. Blanche tente de la réconforter et en profite pour apprendre que le mari s’absentait plus fréquemment et rentrait parfois très tard ces temps ci. Alors que les mages soupçonnent déjà un mari volage, ils s’étonnent surtout du message laissé par les démons. Cela ne leur ressemble pas du tout de jouer les rédempteurs de luxure, ils doivent poursuivre un but tout autre.
Pendant que Blanche est occupée avec la veuve, freya, Ouin et Indiana boivent des coups à l’auberge et interrogent Bertrand le tavernier sur le vieil homme louche à la capuche ; Etonné, et comme beaucoup d’autres personnes dans le village, il se souvient bien de l’avoir vu a plusieurs reprises, mais a « oublié »de s’intéresser a qui c’est, ou il va et ou il se loge. Il semblerait que ce personnage ait beaucoup de ressources en plus d’une protection magique.
Blanche, arrivée à l’auberge, va discuter avec un ancien, le genre qui remarque tout ce qui se passe, elle n’apprend rien de plus sur le type à la capuche mais en revanche apprend un ragot sur une jeune fille faisant le commerce de ses charmes dans un refuge à l’abandon, qui semble correspondre à la cabane de la vision de Blanche. La thèse du mari trompeur se confirme un peu plus, et les mages pour s’en assurer rendent visite à la jeune fille. Une fois sur les lieux et les précautions d’usage effectuées, Indiana frappe à la porte, et une jeune et belle fille lui ouvre. Freya semble la reconnaître : elle faisait partie des filles qu’Etan Krel avait rencontré à Marseille puis invitée à l’alliance. Après mûre réflexion elle s’est mise en tête de retrouver ses collègues, mais n’y parvenant pas, elle s’est installée à Bourdeaux ou elle exerce son métier. Elle est désolée pour Gérard, son seul client du moment, et propose à Indiana de passer un moment avec elle s’il le souhaite. Indiana refuse dans un premier temps, mais après concertation avec ses compagnons, décide de retourner la voir en prévoyant de lancer un sort d’intellego vim pour sonder la prostituée. La magie nous dévoile qu’elle n’est pas une succube, mais qu’elle possède une marque démoniaque, un tatouage qui la lie d’une façon ou d’une autre. Après vérification, nous nous apercevons que blanche est elle aussi teintée, ainsi qu’Etan Krel, en fait tous les mages présents qui n’ont pas résisté au sommeil de la veille…

3- Ils m’entrainent au bout de la nuit, les démons de minuit

Les faibles connaissances de l’infernal permettent quand même après recherche d’établir un lien probable entre ce tatouage, et la signature d’Astoneria, la démone liée à Kirius de Tytalus, encore à Tolède cet hiver 1002.Très énervée par le fait d’être marqué par le démon, Blanche décide de passer à la vitesse supérieure. Blanche et Indiana se rendent rapidement au monastère pour demander un exorcisme au prieur, celui-ci jure de tout tenter, mais au moment ou blanche tente d’entrer dans la crypte divine, sa marque lui fait perdre connaissance. Craignant pour la santé de la Maga, Indiana ne préfère pas insister et ramène Blanche au Pic Bleu.
En désespoir de cause et alors que la nuit tombe, nous décidons de rester éveillé coûte que coûte et d’essayer de trouver le vieux à la capuche à Bourdeaux. La bourgade est en ébullition : la Foire d’hiver commence bientôt et les forains sont arrivés peu auparavant. Malgré l’heure tardive, une bonne foule de Badauds a envahi la place. Par un incroyable coup de chance, Indiana parvient à repérer deux types encapuchonnés. Les mages se séparent pour s’approcher des deux suspects. Alors que celui d’Indiana est une fausse piste, Celui de Freya se met à fuir en direction de la forêt.
Repéré par Blanche en faucon, le démon lance un ordre mental à la maga qui ne peut absolument pas intervenir. Freya et Indiana se lancent dans une course poursuite qui se termine dans la forêt. Freya à l’idée d’ouvrir la terre sous les pieds de la créature qui tombe dans le piège. Elle se transforme alors en créature à deux visages, tandis qu’un démon ailé se précipite à son secours. Malheureusement pour lui, le démon bicéphale n’est pas assez rapide et se fait surprendre par la fermeture de la faille dans laquelle il a chuté. Le démon ailé, surpris, ne voit pas arriver Indiana, en charge, qui le transperce de sa lame.
Alors que les mages, haletants et épuisés par la course et le combat, se réjouissent de la disparition de la marque sur Blanche, ils se rappellent qu’un troisième démon court toujours, et que ce n’est pas le moins dangereux…