La Guerre du Schisme
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 ScèneII.10[the quest]Un Dragon, un Oiseleur et les Portes de l’Enfer

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Djinfizz
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Djinfizz


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MessageSujet: ScèneII.10[the quest]Un Dragon, un Oiseleur et les Portes de l’Enfer   ScèneII.10[the quest]Un Dragon, un Oiseleur et les Portes de l’Enfer Icon_minitimeMar 6 Mar - 13:44

Un Dragon, un Oiseleur et les Portes de l’Enfer


La troupe de mages hermétiques a donc accepté de se prêter aux caprices du petit vieux sans trop discuter, reconnaissant l’incongruité de leur intrusion et l’absence d’offrandes dignes de ce nom. Conscients que l’enjeu est peut être leur survie face à ce vieillard qui ne paye pas de mine, nos amis commencent à se creuser les méninges…


1- Un être de connaissance

la première devinette cause quelques frayeurs, car la proposition, du bout des lèvres est longue à tomber mais est heureusement juste :

Don à l’Humanité,
D’argent tandis que l’autre dort,
D’honneur quand on me tient


Il s’agit bien sûr de la Parole

La seconde devinette est très vite trouvée par Torannen :

”Je me comporte par l’être,
Je me distingue par le vivre,
Je m’enseigne par le faire,
Je m’accumule tout court”


Il s’agit cette fois ci du Savoir

Alors que les mages se lamentent de longues heures sur l’insolubilité de la troisième énigme, Le géant Krel semble avoir un éclair de génie et donne la bonne réponse :

Je commence avec ennui
Je finis avec colère et paresse
Pourtant je commence et je finis avec éternité



« Il s’agit évidemment de la lettre E ! Bien vu, grand et jeune homme, quelle perspicacité! Il ne sera pas dit que les plus grands sont les plus bêtes, vous relevez très légèrement le niveau de cette assemblée.
Bon, trêve de plaisanterie, une dernière énigme, à laquelle vous devez répondre si vous tenez à ma considération, et à défaut, à la vie:
mon nom est Nicoboulé, ou NB, comme vous boulez
QUE SUIS JE? »

Devant la longue perplexité (et les bouches bées) de son auditoire, il ajoute :

« bon ok les enfants ça fait 835 456 628 ans que je suis là et je peux bien attendre vos réponses quelques jours de plus m’enfin faudrait voir à pas trop abuser de mon hospitalité, d’autant que vous êtes pas trop taillés pour survivre à l’aura d’ici »

Finalement, c’est Blanche, à l’esprit acéré qui démasque le vieillard : « Etant un être de connaissance, je suppose que vous êtes un Dragon » à quoi il répond par l’affirmative, en joignant le geste à la parole : Un immense Dragon extrêmement vieux apparait devant l’assemblée, il est gigantesque, reléguant le dragon de Saou à un dragonnet famélique. Ses ailes sont parcheminées et ses écailles d’un noir profond, son regard semble contenir l’Univers tout entier. Avant de se plonger dans le sommeil, il leur donne un dernier conseil :

« Pour mener à bien votre quête, vous devrez vous concentrer sur les choix qu’ont du faire vos prédécesseurs »


2-L’ Oiseleur du marais



C’est en pleine confiance que la troupe de quêteurs s’engage dans le régio suivant, pourvu d’une aura magique. Mais l’enthousiasme retombe assez vite : L’endroit est lugubre, humide, les pieds s’enfoncent dans une boue sale et nauséabonde : un marécage s’étend à perte de vue, parsemé ci et là de bosquets d’épineux et d’arbres morts et calcinés. Peu désireuse de patauger dans cette fange, Blanche prend sa forme animale pour survoler et reconnaître les environs. Elle ne met pas beaucoup de temps à repérer un grand nuage de volatiles, et son instinct détecte une hostilité patente. Elle rejoint donc la troupe et se pose sur le bras de Junior, tandis que les oiseaux de mauvais augure survolent le groupe, et repartent d’où ils viennent non sans s’être délesté de quelques fientes sur le convoi.

Blanche les suit aussitôt, à bonne distance, et repère au loin une habitation juchée sur un gros arbre mort, entourée de perchoirs ou se posent docilement les corbeaux. En s’approchant plus avant, Blanche voit avec horreur un corps crucifié à l’un des perchoirs. Prenant son courage à deux ailes, elle effectue un piqué de repérage et s’enfuit à tire d’aile : elle a pu voir que le malheureux torturé semblait vivant mais bien mal en point, et des oiseaux lui picorent le visage. Aussitôt poursuivie, elle peine à semer ses noirs poursuivants, et doit même croiser les serres avec le plus rapide d’entre eux. Elle parvient in extremis à rompre le duel aérien, et retrouve ses sodales qui marchent péniblement dans le marécage.

La troupe arrive finalement en vue de la sinistre demeure perchée. Des centaines de corbeaux les observent, silencieusement, tandis qu’ils se postent à l’aplomb de la sinistre demeure. Blanche s’envole au secours du supplicié, mais tandis qu’elle s’approche, un homme fait son apparition sur la plateforme, vingt pas au-dessus de l’assemblée : il porte un costume sombre, une cape de plumes, et observe haineusement le groupe de quêteurs. Puis sur un geste, sans prononcer le moindre mot, il lance ses oiseaux à l’attaque.

Un combat difficile s’engage, une nuée de corbeaux s’abat sur la troupe et harcèle les guerriers impuissants de coups de becs ravageurs, en poussant des cris qui brisent les concentrations des mages.

Freya, qui s’était approchée en volant sous un voile d’invisibilité tente d’attaquer l’esprit de l’homme aux oiseaux, mais se heurte à ses défenses mentales. Celui-ci prend immédiatement sa forme d’animal de cœur et se perd dans la nuée. Pendant ce temps, Blanche, harcelée elle aussi, parvient à invoquer une aura de répulsion qui repousse suffisamment les oiseaux le temps qu’elle tranche les liens qui retiennent le torturé. Celui-ci se reçoit péniblement sur la plate-forme et prend la forme d’un loup blessé, mais alerte. En bas, le combat fait rage : Achiche et Decker et Etan Krel moulinent des bras pour abattre les volatiles, mais montrent des signes de fatigue. Isolé, un guerrier s’écroule sous la férocité des volatiles, qui changent soudainement de tactique : ils se réunissent et se mettent à tourbillonner. Bientôt, une puissante aspiration magique saisit les combattants, et certains sont engloutis dans le maelström et projetés à plusieurs mètres du sol. Louise invoque une barrière d’éclairs crépitant qui frappe les volatiles qui s’approchent. Rafael semble avoir trouvé une solution et commence à incanter, protégé par junior, Imanol et Van Helsing.

Pris dans la force tourbillonnante, Blanche et Khilas l’homme-loup à peine libéré tentent de résister. Khilas parvient à s’agripper et court vers l’entrée de la maison, mais Blanche est violemment projetée sur le mur de la bâtisse. Freya, désormais visible, est prise pour cible mais invoque un cercle de flammes qui disperse les oiseaux. Elle repère finalement l’homme aux oiseaux, car le seul qui n’a pas d’aura magique visible en seconde vue, et le prend pour cible, mais celui-ci est vraiment trop rapide et évite aisément son sort.

Etan Krel prend alors son envol, décidé à pénétrer l’antre de l’Oiseleur, dans l’idée d’attirer son attention. Khilas se heurte d’abord à la barrière mentale protégeant le sanctum du mage, puis décide de prêter main forte aux combattants, au sol

Les oiseaux toujours aussi nombreux ont encore changé de modus operandi : des oiseaux kamikaze utilisent la force des tourbillons comme accélérateurs et percutent, tels des flèches, les cibles au sol, perdant la vie mais touchant gravement plusieurs membres du groupe.

Freya, qui incante une vague de pilum sur la tempête de corbeaux, est tout à coup percutée et blessée par un oiseau qui a traversé sa barrière de flamme : celui-ci reprend sa forme humaine et s’apprête à achever Freya de son arme.

C’est à cet instant que le géant Krel arrive sur la plateforme, devant l’entrée du sanctum. Du coin de l’œil, il voit son amie menacée et s’élance : les quatre pieds d’acier enchanté de sa lame transpercent le dos de l’Oiseleur, qui d’un regard hébété, comprend qu’il vient de mourir. Les oiseaux perdent aussitôt leur faculté d’agir de concert et se dispersent rapidement en croassant…

A l’abri dans le sanctum déserté mais confortable, la troupe panse ses plaies : Torannen et Vincent les soigneurs du groupe ont fort à faire. Les autres fouillent l’endroit, et trouvent du virtus, un grimoire de magie, ainsi que, pendue à un fil au sommet du dôme parsemé de niches, une épée banale mais qui inspire le respect : Rafael confirme que c’est bien l’Epée de Roland avant de l’emmailloter précieusement.

C’est Parthiax, le démon, qui trouve l’accès au régio suivant sous la forme d’une trappe dans le laboratoire: il plonge joyeusement dedans et pour cause : une aura infernale empuanti l’atmosphère de cette cave sombre…


3- Les portes infernales


Au fond de cette grotte en cul de sac, les mages localisent sept portes. En s’approchant des portes, celle-ci s’ouvrent et laissent voir chacune une scène que les mages identifient rapidement comme des symboliques des sept péchés capitaux :

Une famille semble très heureuse ; un homme les observe, un démon à ses côtés. Quand la famille dort, l’homme pénètre dans leur domicile et les assassine(Envie)
Des mineurs concassent des pierres au fond d’une mine : quelques-uns se cachent dans les recoins et laissent leurs camarades s’éreinter à leur place(Paresse)
Des nobles se prélassent dans leur palais. A un moment, accompagnés d’hommes d’armes, ils se rendent dans les bas-fonds et dépouillent les gens du peu de bien qu’ils possèdent(Avarice)
Ces mêmes nobles sont surpris dans une débauche orgiaque de rare intensité : des démons encouragent et se délectent du spectacle (Luxure)
Un des nobles appelle un esclave qui par maladresse renverse un peu de vin. Le noble se met dans un état de rage et bat à mort le malheureux.(Colère)
Une scène ou les mêmes nobles s’empiffrent honteusement en plaisantant tandis que des esclaves affamés lorgnent sur leurs assiettes (gourmandise)
Un jeune noble lance ses cavaliers dans une attaque suicidaire, et ils se font décimer : il a l’air de ne pas supporter l’idée de la défaite(Orgueil)


Une longue période de débats et de réflexion s’ensuit : Quelle porte franchir ? Van Helsing, spécialiste ès royaume infernal entre en méditation et conseille de ne pas prendre à la légère une décision regrettable. Lorsque Parthiax, le démon toutou du gritche est interrogé, il donne une réponse différente selon le tempérament de la personne qui lui demande : et puis comment savoir si ce n’est pas une autre de ses fourberies ? Quand Freya regarde le fil d’Ariane du familier, il passe effectivement par cette grotte mais se scinde en 7 filaments, dont l’un parait moins tenu que les autres : celui qui correspond à la luxure.

Les mages du Pic Bleu tentent de trouver une autre issue, mais n’en trouvent aucune. Louise de Diedne, de plus en plus excédée par cette attente, décide d’emprunter une porte, seule : Elle franchit donc celle de la Colère, et en ressort, quelques minutes plus tard, encore plus en Rogne. Il semblerait qu’elle ait vécu des expériences désagréables qui ont attisé sa colère, par contre elle a l’impression d’avoir passé beaucoup de temps derrière la porte. Pensant avoir trouvé une sortie, elle est malheureusement revenue à son point de départ.

Krel, le géant toujours optimiste malgré sa récente malédiction, se dit qu’il ne peut pas se passer grand-chose à essayer toutes les portes, et commence à tenter le coup, d’abord accompagné par Khilas, et ce malgré les remontrances de Van Helsing. Il commence par la luxure, son domaine de prédilection (spécialisé en succube) dans laquelle il s’enfonce encore plus. La gourmandise et l’orgueil suivent et n’ont pas non plus un effet très positif sur son physique et son comportement : A chaque expérience il se retrouve à son point de départ mais avec une tendance au péché exacerbée, ce qui fait bien rire ses Sodales.

Finalement il ne reste que la paresse et l’Avarice, quand l’un d’entre eux se remémore le conseil du vieux Dragon : « se concentrer sur les choix de vos prédécesseurs » : ils recherchent Ulrich, devenu fou pour des objets qu’il convoitait pour lui-même, sans partage : il y a donc fort à parier que l’Avarice soit le chemin qu’a dû emprunter Le Bjoerner avant eux.

Ils empruntent donc ce chemin, et se rendent compte qu’il n’est pas comme les autres, comme vidé de sa substance infernale, bien que la tentation de l’avarice soit encore présente.

A la sortie d’un tunnel, une vision cauchemardesque se profile devant eux : un chemin sinueux bordé de précipices qu’ils connaissent bien : au bout, l’ombre d’une demeure reconnaissable entre mille : le Palatium Romain et ses colonnes sombres dans lequel ils ont bien failli perdre la vie en affrontant le fantôme de Clivas, le mage au Scorpion…
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