La Guerre du Schisme
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 ScèneII.12[the quest]Le Vieux Fou et le Capricorne

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Djinfizz
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Djinfizz


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MessageSujet: ScèneII.12[the quest]Le Vieux Fou et le Capricorne   ScèneII.12[the quest]Le Vieux Fou et le Capricorne Icon_minitimeLun 16 Avr - 7:58

II.12 [THE QUEST] Le Vieux Fou et le Capricorne

Acculés sur une corniche face à Céleste sur son Griffon, la troupe d’aventuriers finit par choir la sagesse : ils préfèrent ne pas affronter la maga et acceptent ses conditions : elle rejoindra le Pic Bleu et rachètera ses erreurs passées, tout en poursuivant ses travaux sur les pouvoirs du dragon…



1-Les révélations de Céleste

L’accord conclu avec ses nouveaux Sodales, Céleste fait faire quelques allers retours à son compagnon ailé pour transportée toute la troupe jusqu’à sa demeure, une maison sur un éperon rocheux au milieu du cratère. De la, elle raconte son histoire : comment Ulrich lui a proposé de concrétiser ses travaux là où le jury hermétique l’a humiliée. C’est à ce moment que le Bjoerner lui a présenté Clivas, un Tremere en possession d’un heaume aux propriétés incroyables : échapper aux perceptions d’un dragon. Sans mal, elle a pu réaliser son rituel sans subir le courroux du dragon, après l’avoir contenu dans un cercle de rétention.
Pour protéger le regio magique, elle a également fait profiter ses deux complices de ses Dons d’invocatrice : l’hydre, le griffon sont deux de ses réussites. Clivas a finalisé les protections par ses talents d’illusionniste. Il ne reste que l’antre de l’Ours, une large caverne dont l’entrée de regio se trouve en vue, sur un flanc de la paroi du cratère.
Les mages apprennent également que Clivas a tué Nyrlem, et qu’Ulrich qui a récupéré son corps a définitivement perdu l’esprit depuis : il passe son temps à se lamenter et à entrer dans des colères noires. Il garde jalousement le reste de ses précieux artefacts, et tuera quiconque vient pour s’en emparer. Ulrich est un Bjoerner très puissant, proche de la symbiose avec son Inner heartbeast. Sa maîtrise des mystères de sa maison en font un adversaire redoutable car pratiquement insensible à toute forme de magie et protégé des effets de liens mystiques classiques.
Enfin, les mages apprennent l’existence d’une sortie secrète du régio : elle se trouve dans le pigeonnier de l’homme aux oiseaux, dans l’une des nombreuses alcôves qu’il utilisait fréquemment pour se rendre à Bentalone et à Nyons.
Bien que très perplexes quant à leur capacité de parlementer et raisonner le vieil Ours dément, les mages du Pic décident quand même de tenter le coup et élaborent un plan pour investir l’antre d’Ulrich : Freya entrera et parlementera avec l’ex meilleur ami de son défunt Mentor, tandis que les guerriers (Etan Krel, Achiche et Decker) interviendront en cas de grabuge. Blanche et Rafael tenteront pendant ce temps l’entrée furtive pour libérer le loup de Khilas, et si possible subtiliser les artefacts. Tous les autres seront en attente sur la corniche et devront intervenir en cas de combat.


2- L’antre de l’Ours paranoïaque

Prudemment, Freya et ses compagnons pénètrent dans le régio et suivent silencieusement un long tunnel, au loin, une lumière tamisée éclaire faiblement une grotte. Des pleurs et gémissements atroces résonnent dans la caverne. Le Fou se lamente sur la disparition de son ami, qui a emmené dans la tombe le secret de son livre, il marmonne sur cette dernière traîtrise. Freya prend son courage à deux mains et décide de s’annoncer ; Blanche, avec Rafael dans sa poche se réfugie dans une cavité du tunnel.

« Qui va là ! Qui ose pénétrer mon domaine ? Des voleurs ici ? »

Après un long silence, une chauve-souris fait son apparition, et se pose tête en bas au-dessus de Freya, observe les environs et repart d’où elle est venue. Une minute plus tard, la voix du Bjoerner gronde dans la Caverne.

« Approche, Freya de Merinita ! Je savais qu’un jour tu finirais par retrouver ton Maître (sanglot) J’ttendis ta venue, mais tu arrives trop tard, Nyrlem est mort (sanglot) Approche, et contemple le gâchis ! »

Freya s’exécute donc, mais à l’entrée de l’antre, elle laisse ses compagnons derrière elle. Un long dialogue s’ensuit, qui apprend à Freya comment Nyrlem a trouvé la mort en combat face à Clivas, avant qu’Ulrich n’ai pu faire quoi que ce soit. L’entêté Satyre voulait l’obliger à rendre ses précieux artefacts, sa belle collection qu’il montre d’un signe de tête, dans une cavité de l’antre qui lui sert de laboratoire. De nombreux trophées y sont exposés : objets, têtes de monstres et démons figés pour l’éternité et suspendus au mur. Ulrich en veut à Clivas mais ne peut rien contre lui, Nyrlem ne doit son destin qu’à lui-même.
Sur un autel proche du vieux fou, dont la folie n’a d’égale que la ruse, le corps sans vie pris dans une chape de glace du célèbre chasseur de démons gît. Au pied de l’autel, Ouin, le fidèle compagnon nain de Freya qui a refait son apparition, est inconsolable. Freya demande à Ulrich la permission d’emmener le corps du satyre afin qu’il repose dans sa chère forêt de Saoù.

« Fais donc, Freya de Merinita, emporte le corps de mon ancien ami, et ne reviens jamais ici m’importuner »

Freya appelle alors les trois guerriers pour l’aider à transporter le corps , quand le vieux Bjoerner méfiant reprend :

« Ainsi donc tu n’es pas venue seule, j’aurais dû me douter d’une telle ruse : Tu prend le corps et tu pars, tes compagnons devront mourir ici, je ne peux me permettre que des sales mages hermétiques repartent avec la connaissance secrète de mon domaine. »

Freya lui répond que ces guerriers sont des membres du nouveau Pic Bleu et qu’ils sont de confiance. Pendant ce temps Blanche, invisible s’est légèrement approchée de l’entrée de la grotte, mais se fige soudainement en voyant des centaines d’yeux scrutateurs au plafond, constellé de chauve-souris.

« Membres du Pic Bleu ? Humpf…Tu veux me faire croire que celui-là n’est plus le toutou d’Igor de la Crête des neiges (en désignant Achiche) je dois en conclure que Van Helsing n’est pas loin ! » Il lève la tête un instant et une dizaine de chauve-souris s’engouffre dans le tunnel. Il reprend, plein de colère, en se redressant de toute sa taille :
« Et quel mensonge va tu me servir pour cette mage qui se tient cachée dans l’entrée (il désigne Blanche) en espérant échapper aux sens aiguisés de mes précieuses alliées ? Vous êtes venu me voler mon précieux trésor, mais vous allez subir mon courroux ! »

C’est une créature, mi humaine, mi ours, qui brandit alors une énorme Hache de guerre, et charge les guerriers d’une vitesse fulgurante. Les trois alliés ont à peine le temps de dégainer leurs armes et parer maladroitement l’Ours furieux. Decker, le premier visé, est projeté au sol par la force de l’impact. Etan Krel et Achiche répliquent mais leur arme effleure à peine la fourrure épaisse du monstre !
A l’extérieur, les renforts perchés voient émerger un vol de chauve-souris qui les survole et fait immédiatement demi-tour. Ils devinent alors qu’il est temps pour eux d’intervenir et se précipitent dans le tunnel, Khilas en tête.
Dans la grotte le combat fait rage. Achiche a subi le même sort que Decker, qui revient péniblement au contact. D’une botte fulgurante, Etan Krel parvient à seulement blesser légèrement l’Ours, dont la fureur augmente. Pendant ce temps Freya, qui a repéré la cage du compagnon loup de Khilas incante un brise sort et fait sauter le verrou magique de la cage, qui s’ouvre en grinçant. Malheureusement, le loup magique qui s’y trouve est dans un piteux état.
Blanche, jouant son va-tout s’est transformée en faucon et vole vers la cavité contenant la cage du loup et les artefacts. Mais elle est soudain harcelée par une nuée de chauve-souris qui s’abattent sur ses ailes et la projettent au sol, ou elle se transforme immédiatement, ainsi que Rafael. Autour du Bjoerner , le combat fait rage : Etan Krel reçoit une blessure qui brise dans le même temps un de ses sorts protecteurs, et Decker, revenu au combat, perd l’équilibre sur le sol rendu glissant et prend un vilain coup de hache qui déchire son armure lui ouvre litteralement le thorax, il tombe inconscient au sol.
Freya a choisi une autre tactique, elle a tracé un cercle autour des combattants et a invoqué une huile inflamable, malheureusement elle ne parvient pas à enflammer avec son briquet. Khilas est parvenu au chevet de son loup, qui lui transmet ses pensées, et qui lui conjure de se rappeler pourquoi, jadis, Ulrich parlait avec crainte et déférence à la fée noire de la grande forêt. Il explore ses souvenirs.
Le reste des mages étant arrivé, Mettellus et Siguro font pleuvoir un déluge de feu sur l’Ours, dont la résistance magique surpuissante absorbe tout. Blanche et Rafael, après avoir invoqué un cercle de protection qui repousse enfin les petits vampires qui les harcelaient ont enfin atteint la chambre du trésor d’Ulrich, mais un puissant sortilège les étreint à leur entrée : ils se retrouvent soudainement incapables de faire le moindre mouvement !
L’ours semble avoir encore gagné en puissance, ses coups redoublent de violence, et le désespoir étreint le cœur des combattans. Khilas, dans sa méditation se souvient enfin : la fée noire, pour calmer Ulrich, ne l’appellait pas par ce nom mais par un autre « Herdebaren », qui calmait aussitôt le mage de Bjoerner ; Khilas pense que ce nom seul avait une emprise sur son maître et qu’il devait s’agir de son Vrai Nom, le secret le plus jalousement gardé de tout mage Bjoerner. Il hurle alors le nom dans la caverne, ce qui a un effet radical sur le vieux fou, qui prend une forme complète d’Ours et tente de se précipiter sur les mages de feu. Peine perdue, fort de ce secret, Metellus Siguro et Freya lancent leurs plus puissants sorts de feu qui pulvérisent la défense magique de l’ours, qui prend feu ainsi que la zone autour de lui, y compris le pauvre Decker. Avant de mourir, le vieux fou lance un dernier regard accusateur à son ancien apprenti, signifiant « finalement, j’avais raison, à la fin tu auras bien trahi ton vieux maître ».


3-La onzième porte vers le douzième champion

La mort de Decker rend cette victoire amère, et les mages fouillent démoralisés l’antre du fou : ils découvrent les artefacts manquants :Des livres de magie, du Virtus, le coffre des miracles, le bâton de Fausto, un étrange bouclier ou figure un étrange symbole, mais en revanche aucune trace du Cor de Roland…
Parthiax le démon, qui a refait son apparition (il était resté invisible durant tout le combat) crie au scandale et à la tromperie, il doit ramener le Cor à son Maître. Les aventuriers s’empressent de le chasser pour aller raconter ce qu’il veut au Gritche.
Au fond du laboratoire, sur un chevalet, repose le livre de Nyrlem, héritage de Freya, ouvert à côté d’un portail dimensionnel : sur ses pages figurent un étrange message :
Elus du Dôme aux trônes d’Or,
Fresque des Champions de l’Humanité
La marque ouvre la Voie
De la Onzième Porte vers le Douzième Champion

Les mages devinent que la marque est l’étrange tatouage qu’ils ont reçu dans l’épreuve de la Fresque, que seuls quelques un d’entre eux ont vu. Ils ne se trompent pas puisque seuls les mages possédant le tatouage parviennent à pénétrer le portail. Une aura divine forte les attend de l’autre côté : ils se retrouvent dans un temple à l’architecture inconnue, une immense cathédrale aux ogives élancées. Au bout de la Nef, un curieux personnage les attend, une harpe dans les mains. Grand, sans âge, androgyne, l’Homme aux longs cheveux blancs les invite à approcher. Il porte une armure étincelante, son heame orné de deux longues cornes fines. Une fois qu’ils sont installés devant eux, il se présente comme étant « Aioros le Barde » et commence un long chant, qu’il nomme :

« le chant d’Arya »

Jadis, cinquante mille années avant la venue du nouveau prophète, un peuple pacifiste sillonnait la Terre,
Dispensant son savoir aux peuples humains du Monde, apportant prospérité partout où ils passèrent.
Nombre d’entre eux possédaient un Don, et mettaient leurs pouvoirs au service de leurs semblables.
Ils découvrirent des Terres, des richesses, des légendes. L’une de ces légendes parlait d’un Cor.
L’un de ces puissants anciens consacra sa vie à la recherche de la Corne, et l’exhuma des profondeurs
De la terre, l’arrachant aux Démons, le précieux objet si beau qu’il ne pouvait être que Divin.
Le pouvoir de la Corne fit de grandes choses, puisque le son divin appelait à lui les alliés,
Et les exhortait à donner le meilleur d’eux même. Mais dans le même temps, il fragilisait la membrane
Du Monde, qui protège les habitants de la Terre de la malveillance des abysses.
Certains anciens se rendirent compte du mal ainsi crée, voyant ci et là apparaître des comportements
Inconnus jusqu’alors : des querelles, des meurtres, puis des guerres éclataient qui rendaient les Hommes mauvais
Pour prévenir et endiguer ce mal, une caste de chevaliers fut fondée, des armures furent forgées.
Il fallait protéger l’Humanité d’elle-même, de sa folie qui finirait par la détruire.
Un jour, un mage corrompu fit sonner le Cor au plus profond d’un volcan, sur une île proche d’Arya,
Un cataclysme arriva, un froid absolu s’abattit sur le continent des Bienheureux. Une guerre s’ensuivit.
Les chevaliers luttèrent de toutes leurs forces contre le Fléau et parvinrent à repousser le Mal absolu,
Mais ne purent sauver leur civilisation et leur belle île.
Leur tâche achevée, les Héros de l’Humanité accomplirent leur dernier devoir :
Des douze, cinq trouvèrent la mort, quatre scellèrent les armures dans le temple de l’Humanité
Deux devraient parcourir le monde, le Barde contre l’Oubli, le Prophète pour le message
Mais un dernier contenait les vestiges de l’ancienne corruption de la Corne. Ne pouvant se résoudre
A abandonner son pouvoir et son immortalité, il garda son heaume par devers lui et disparut
Il est dit qu’un jour, « La où se marient l’eau et le feu, si l’air s’engouffre dans les profondeurs de la Terre
L’Horreur renaîtra » Le sort de l’Humanité dépendra alors, comme jadis,
A la Valeur des élus qui le défendront.

Je suis Aioros du Capricorne et je vous le dis à vous les élus que j’attends depuis longtemps : Vous devez trouver le temple de l’Humanité et exhumer les armures pour avoir une chance de vaincre le fléau qui ne tardera pas à s’abattre sur la Terre.



4-Epilogue


Sur le chemin du retour, les mages devinent que le cor, s’il figurait bien dans le trésor a été subtilisé, peut-être par le pernicieux démon. Quand ils pénètrent dans la Maison du scorpion, une effroyable scène les attend : sur deux piques au milieu de la grande salle, sont fichées deux têtes : la première est celle de Clivas : au pied de la lance à roulé son heaume scorpion dans une mare de son propre sang. A côté de lui, la tête de Parthiax le Démon, son regard fourbe figé dans l’éternité…
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